Voiture de collection : VW Coccinelle

2 note(s)

I) Rechercher une Coccinelle :

Où la trouver ?

Il serait tout naturel de s’intéresser de manière logique à l’importation d’Allemagne pour votre coccinelle. La majorité des « Coccinelles » de collection vendues sur le territoire allemand proviennent de la moitié sud / sud-ouest du pays ; échelonnées sur les régions de la « Rhénanie du Nord », de « Hesse », de la « Bavière » ainsi que du « Bade Würtemberg ». Cela est une bonne nouvelle sachant que ces régions sont les plus proches de la frontière française ! En revanche, l’Italie compte une offre très intéressante pour ce type de véhicule ; ce essentiellement dans le sud du pays où l’état de conservation est incroyable, compte tenu de son climat sec et ensoleillé.

Epluchez maintenant les annonces du site : www.autoscout24.fr, ou encore automobile.fr, ou subito.it l’équivalent du Boncoin.fr français.

Défauts de la Coccinelle

La corrosion

Comme beaucoup de voitures de collection, la Coccinelle est sujette à la rouille, et il est difficile d’en trouver une d’origine (donc sans que les bas et dessous de caisse aient été refaits), qui soit en parfait état, qui plus est dans les pays d’Europe du Nord, notamment en Allemagne, qui connaissent des conditions climatiques parfois difficiles (abondantes chutes de neige = sel sur les routes = risque de corrosion). Veillez donc à bien regarder les bas et dessous de caisse, mais aussi le bac à roue de secours, et très important, le nez de châssis, sujet à la corrosion.

La plancher de l’auto

Jetez également un œil sous la batterie, où la tôle pourrait être abîmée à cause de l’acide. Faites attention à vérifier le plancher de l’auto afin de constater qu’elle ne soit pas recouverte du cache misère bien connu qu’est le blaxon, quitte à soulever les moquettes !
Voici d’ailleurs un site sur lequel vous trouverez quelques conseils très pertinents desquels vous inspirer si vous aviez à vous déplacer pour aller voir une coccinelle : http://vw.coccinelle.free.fr/pointverif.htm

mais encore…

La coccinelle a toujours été aimé des automobilistes (produite à 23 millions d’exemplaires à travers le monde), malgré les petits défauts qu’on lui connaît : un 4 cylindres un peu poussif, bruyant et gourmand, une boîte longtemps dépourvue de synchros, une suspension tressautante…de même que la position du moteur à l’arrière lui confère une tenue de route aléatoire. Le moteur aura souvent été refait, voir changé, mais c’est là beaucoup moins problématique que les bas de caisse corrodés qui peuvent, eux, faire grimper énormément la note.
Pour vous aider, consultez la cote des voitures de collection : lva-auto.

Dans tous les cas, il est préférable de se déplacer pour contrôler le véhicule, ou encore de mandater un expert sur place qui, en plus de contrôler les éléments importants du véhicule, prendra de nombreuses photos qui viendront compléter votre prise d’informations sur le véhicule.

Quel budget pour une Coccinelle ?

  • Pour une voiture en état correct, on entend par là avec le châssis sain (pas de corrosion, ni de rouille, ou très peu sur de petits points), moteur et boite fonctionnant et normalement entretenus, il faudra compter un minimum de 5 000 €.
  • vous cherchez une voiture entièrement rénovée, et donc en état impeccable, on commencera à partir de 8 000 – 10 000 €.
  • Pour une voiture d’exception, c’est-à-dire un modèle relativement rare, les prix seront au delà de 10 000€, notamment pour ce qui est des coccinelle cabriolet (la Karmann pour la 4 places) que l’on ne trouvera pas en dessous des 15 000 €.
  • Si l’on s’intéresse aux modèles rares, les prix s’envolent ; certains vendeurs proposent des Coccinelle entièrement restaurées, à des prix dépassant les 100 000€ !

Comment la rapatrier ?

Pour ce qui est de la ramener soit même, par la route, je vous le déconseille vivement, sachant qu’un véhicule de collection reste à la base un véhicule n’étant pas prévu pour parcourir des centaines de kilomètres d’un seul trait… voir alors pour un trajet retour joignant l’utile à l’agréable, en prévoyant différentes étapes, et des arrêts bricolages éventuels, ce sur les routes intermédiaires et non l’autoroute. Dans le cas contraire vous pourriez notamment rencontrer des problèmes de chauffe, dus à la position arrière du moteur, qui est donc mal refroidit.
Le mieux est encore d’avoir recours au camion plateau, ou de faire appel à un transporteur professionnel !

-> Voir notre service : “Achat & Livraison”

Comment l’immatriculer en France ?

Rien de vraiment différent par rapport à une voiture plus récente. Lorsque nous avons questionné le service homologation de VW France, il nous à été répondu qu’ils pouvaient délivrer des certificats d’homologation complets (coût 150 €), toutefois sous réserve que les bureaux VW en Allemagne puissent leur transmettre les informations propres au modèle intéressé par rapport aux différents modes de production archivés. Dans le cas contraire, il vous faudrait alors passer par les services de la DREAL (anciennement le service des Mines).

Autre alternative :

Si le véhicule qui vous intéresse à plus de 30 ans, vous pourrez bien évidemment immatriculer votre nouvelle acquisition en « collection », et profiter d’une assurance réduite, et d’une procédure simplifiée et moins onéreuse (environ 50 €). Il suffit d’un contrôle technique en règle, et de demander ensuite un dossier auprès des services de la FFVE, qui vous délivrera alors une attestation de conformité constructeur qui vous permettra de demander une carte grise collection en Préfecture : FFVE – Procédure simplifiée en ligne : FFVE certificat en ligne

A noter : il semblerait qu’un véhicule immatriculé en Allemagne en tant que véhicule de collection (« Oldtimer ») ne pourra pas qu’être, à son tour, immatriculée en collection en France, et non en carte grise « normale ».

II) Histoire du modèle :

La « Coccinelle », comme nous l’appelons communément en France, est la toute première voiture créée et commercialisée par la marque aujourd’hui connue sous le nom de Volkswagen (voiture du peuple). La « Coccinelle » sera d’ailleurs, à ses débuts, appelée « Volkswagen type 1» ou encore « Kdf-Wagen », pour « Kraft durch Freude », soit « la force par la joie ». Son succès fût renversant avec près de 22 millions d’exemplaires vendus dans le Monde. C’est d’ailleurs la 4ème voiture la plus vendue au monde !

Ferdinand Porsche

La Coccinelle fût créée par le célèbre Ferdinand Porsche, même si la rumeur dit qu’il se serait aisément inspiré du travail de deux de ses compères… Dans tous les cas, il est officiellement à l’origine de la naissance de ce projet de voiture populaire, projet qui lui tenait à cœur depuis un moment déjà (1931), avant qu’il ne puisse finalement obtenir l’appui et le financement nécessaires à l’élaboration de prototypes. En effet, après avoir essuyé des déconvenues et avoir dû abandonner son projet en cours à deux reprises, il s’adressera alors au Ministère des Transports et sera ensuite reçu pour leur exposer « sa vision d’une voiture populaire ».

Le rôle d’Hitler

Au même moment, Hitler cherche à rattraper le niveau de production dans le secteur industriel automobile, face aux Etats-Unis et à la Grande-Bretagne, et par la même occasion il souhaitera utiliser ce domaine comme outil de propagande pour rassembler le peuple autour d’une automobile qui devra répondre à un cahier des charges contraignant. En 1934, Hitler confia alors cette mission à Ferdinand Porsche qui aura pour consigne de réaliser une voiture à la fois populaire, puissante toutefois économique, confortable et résistante…tout cela en ne dépassant pas 1 000 reichsmarks, et ce dans un délai de 10 mois !

La “Coccinelle”, mascotte officielle

Porsche travaillera sur différents prototypes de manière officieuse, ce dans le garage de sa villa familiale. La « Coccinelle » sera officiellement présentée lors du début de construction de l’usine automobile de Wolfsburg, le 26 mai 1938 ; elle est alors baptisée « Kdf-Stadt », des initiales d’une organisation de loisirs contrôlée par l’Etat, une branche subventionnée par le front allemand du travail. Ce projet visait essentiellement à renforcer l’adhésion du peuple au régime, mais cela relevait réellement d’une propagande déguisée. Les adhérents au final se retrouveront contraints de souscrire à un livret d’épargne pour pouvoir acheter une de ces nouvelles autos en la payant d’avance ! Ce sont plus de 300 000 allemands qui verront leurs économies engloutis dans l’effort de guerre, en mai 1945, fin de la seconde guerre mondiale, lorsque l’usine de Wolfsburg sera entièrement détruite.

Suite à cela, l’usine sera remise aux mains des occupants britanniques ; c’est un major britannique qui décidera de remettre l’usine en état de fonctionnement pour y ensuite y produire cette drôle de voiture, dont les exemplaires seront alors destinés exclusivement aux forces d’occupation.

Production de la “Coccinelle” relance la marque VW

C’est finalement un ancien cadre d’Opel, Heinrich Nordhoff, qui reprendra la tête de la marque « Volkswagen » ; il relancera la production de la « Coccinelle » ; il participera largement à son succès en développant massivement le réseau.
La voiture sera évidemment commercialisée en Allemagne, mais la plus grande partie de la production sera ensuite exportée chez les américains friands de cette curieuse petite voiture qu’ils appelleront « Beetle » (scarabée).Son succès aux Etats-Unis sera nettement amplifié grâce à une campagne publicitaire misant sur l’humour et la modestie. Elle battra également des records de vente après que Disney en est fait la star du film « Un amour de Coccinelle » (1968), film auquel succèderont plusieurs longs métrages, ainsi qu’une série télévisée.

L’allure rétro de la « Coccinelle » lui conférera un second souffle, aussi bien aux Etats-Unis, qu’en Europe, ce notamment dans les années 70. C’est en 1978, que l’usine de Wolfsburg arrêtera sa production ; ce entre autre l’arrivée de la Golf. La production continuera malgré cela au Mexique jusqu’en 2003.

III) Les modèles :

La Coccinelle originelle dite « Kdf-Wagen » :

C’est en 1938 que sera dévoilé publiquement le tout premier modèle de VW type 1, appelé « Kdf-Wagen » type 38. Elle sera déclinée en 3 versions, berline, découvrable et cabriolet.
Les particularités : bananes de pare-choc, feu stop arrondi, coins de capot arrière à angle droit, enjoliveurs lisses, pot à sortie centrale et ses 48 fentes d’aération. La Kdf-Wagen sera produite essentiellement entre 1941 et 1944.
Moteur : 4 cylindres à plat de 986 cm3 développant 23,5 cv din.
D’autres versions suivront, les années suivantes, et ce avec quelques modifications techniques et esthétiques.

 

Coccinelle « Split » : 1949 – 1953

Il s’agit de la toute première génération de coccinelles produites après-guerre.

Caractéristiques techniques générales de la Coccinelle d’après guerre :

– 4 cylindres à plat
– Moteur de base de 1 131 cm3 développant 25 cv
– Système de refroidissement du moteur par air forcé
– Boîte de vitesse dépourvue de synchronisation
– Moteur situé en porte à faux arrière = évite le recours à des organes de transmission longs ou de joints complexes
– Réservoir d’essence à l’avant
– Système de chauffage composé de 2 boîtes situées de part et d’autre des sorties d’échappement de l’auto

La « Split » et ses particularités :

Sa vitre arrière en 2 parties « splitées » (séparées), ou double lunette, emblématique de cette 1ère génération de VW. Différentes versions verront le jour, notamment la première version dite « Kdf » ; pour finir sur la version dite « Zwitter » qui a assurée la transition avec la Coccinelle « Ovale ».
Remarque : il s’agit d’un modèle devenu très rare de nos jours…c’est un modèle qui suscite évidemment la convoitise et l’intérêt des collectionneurs avertis !

 

Coccinelle « Ovale » : 1953 – 1957

Les particularités : la double lunette emblématique de la série « split » s’efface pour laisser place à une nouvelle lunette ovale procurant alors une meilleure visibilité à l’arrière optimisée de 23% ! Avant cela, d’autres évolutions conséquentes arrivèrent avec la dernière version de coccinelle « Split », dite « Zwitter » ;  VW y intégrera ensuite la lunette ovale pour alors donner naissance à la cocinnelle dite « ovale ». Ces changements concernent, pour l’essentiel, l’amélioration des freins, une boîte synchronisée sur les rapports 2,3 et 4, un véhicule plus silencieux, les « feux à cœur » apparaissent, les jantes passent de 16′ à 15′. Enfin, l’instrumentation est modifiée pour devenir ce que l’on appelle « le tableau de bord ovale ».
Moteur : Jusqu’à la fin de l’année 1953, nous somme sur un moteur 1131 cc développant 25 ch.
Début janvier 1954 : introduction du moteur 1192 cc pour 30 ch – vitesse de pointe avoisinant les 110 km/h.
Juillet 1957 : fin de la production de la coccinelle « ovale »

 

Coccinelle « Flèche » : fin 1957 – 1959

Les particularités : ses flèches directionnelles intégrées aux montants de portes sous la forme d’un « bras » coloré pour indiquer le changement de direction …
Mais aussi : une fenêtre arrière qui change à nouveau pour s’agrandir et donner place à une lunette rectangulaire de plus grandes dimensions pour plus de visibilité.
En 1958, le tableau de bord sera complètement redessiné, à l’exception du compteur. La consommation d’essence diminue légèrement. Adoption d’un pare-brise plus large et plus haut. Bien d’autres changements surviendront durant les années 58-59…
Certains diront que cette version de la Coccinelle marquera la fin des vraies VW classiques, pour entrer dès 1961 dans l’ère moderne.

 

 

Coccinelle 1200 « gros montants » : 1960 -1965

Les particularités : la coccinelle perd ses flèches directionnelles intégrées aux montants des portes pour des clignotants en haut des ailes. Les « gros montants » concernent la taille des montants de porte et de pare-brise conséquents (ils s’affineront en 1965).
En 1961, le moteur change radicalement au niveau du bloc et de la puissance délivrée.
Moteur : Cylindrée 1200 cm3 / Puissance : 34 ch DIN
Remarque : La coccinelle 1200 continuera d’être produite. La version d’après 1968 restera au catalogue jusqu’en 1978.

 

Coccinelle 1300 : 1966

1966 est une année de grands changements pour la coccinelle. En effet, et avant tout, elle profite d’un nouveau moteur 1300 cm3, développant alors 40 ch din.
Les particularités : le train avant à pivot laisse place à de vraies rotules, les roues avants reçoivent des freins à disque, les baguettes chromées s’affinent, et les phares sont maintenant verticaux et non plus inclinés selon la courbe de l’aile.

 

 

Coccinelle 1500 : 1967

Les particularités : un nouveau moteur 1500 cc développant 44 ch Din (vitesse max : 130 km/h). Elle est reconnaissable à son à une double entrée sur le capot arrière.

 


Coccinelle 1302 : 1971-1972

Ce modèle représente l’évolution ultime de la gamme. Il reste malgré tout décrié par nombre de puristes car s’éloignant des fondamentaux édictés par Ferdinand Porsche. Sa conception représente malgré tout une véritable révolution technologique ; elle fût alors baptisée « Super-Coccinelle » ou encore « Super-Beetle ».
Les particularités : son moteur 1300 cc. L’évolution la plus significative sur le modèle 1972 est l’agrandissement de 4 cm en hauteur de la lunette arrière. Adoption d’une suspension à l’avant ce qui rend notamment le coffre plus spacieux avec un agrandissement notable de 85% ! Egalement apparition de la boîte à cardan.
La 1302 S bénéficie d’un moteur 1600 cc doté de culasses double admission, admission qui sera revue et fiabilisée en 1972. Elle reçoit également des freins à disques à l’avant.
En juillet 1972 le modèle 1302 laisse place à la 1303, décrite comme la plus évoluée des coccinelles.

 

Coccinelle 1303 : dès juillet 1972

Motorisation : même déclinaisons que pour le modèle 1302 on retrouve la version 1300 cc (modèle 1303), mais aussi la version 1600 cc (modèle 1303 S).
La coccinelle 1303, dite « Panorama », vient remplacer la 1302. Du pare-brise quasiment plat, on passe à une balle panoramique de 43% supérieure en surface à l’ancienne version. Les ailes arrières sont modifiées, 2 énormes feux arrières placés haut viennent s’y loger. Intérieurement la tableau de bord est agrémenté de placages en faux bois. Apparition du volant à 4 branches, et des appuie-têtes.
En 1974, ce modèle 1303 connaît un changement ultime et radical avec l’adoption d’une direction à crémaillère.

 

Découvrables et Cabriolets

Tous ces modèles de coccinelle, de la Split, à la 1303, en passant par l’Ovale, la Flèche, la 1200,…; tous avaient une version découvrables (ensuite toit ouvrant), et cabriolet. Les plus connus sont les versions « Hebmüller » (2 places) et « Karmann » (4 places). Ces deux carrossiers allemands qu’étaient Hebmuller et Karmann ont été sollicités afin de proposer à VW des prototypes qui seront ensuite modifiés puis validés. Les 2 modèles de cabriolet sont très éloignés ; tant au niveau esthétique que de la fabrication. « L’Hebmüller possède des lignes fluides et flirte avec l’esprit d’un coupé. Tandis que la Karmann s’apparente à un cabriolet dérivé de la berline, sans grande surprise ».

La Hebmüller :

1er modèle de production construit en en avril 1949. Suite à des tests approfondis et réussis, VW passera une 1ère commande de 2 000 exemplaires. La production commencera alors en juin 1949 sous le titre officiel de 14A Type. Mécaniquement, le modèle 14A Type est l’équivalent de la coccinelle « split » ; avec des freins mécaniques et un moteur de 1131 cc pour 25 cv. Une centaine d’exemplaires existeraient encore à ce jour !

 

La Karmann :

Produit depuis 1949, son succès fut considérable, et elle sera produite jusqu’en 1980. Le cabriolet évoluera au fur et à mesure des années, et des millésimes, en adaptant les améliorations de la berline.

 

Une des versions les plus prisées fut la « Karmann-Ghia » :

ces coupés et cabriolets sont le fruit d’une collaboration entre le designer italien Ghia et le carrossier allemand Karmann. Sa dénomination officielle est Type 14. Elle fût présentée au Mondial de l’auto à Paris en octobre 1953, et connaît alors un succès incroyable. Elle fut le modèle le plus importé au x Etats Unis.

 

 

Note sources : Toutes ces données ont été lues, digérées et ici synthétisées grâce à quelques sites sérieux que je vous encourage à visiter. Vous trouverez notamment des centaines de détails incroyablement répertoriés et classés historiquement sur ce site : flat4ever.com (n’existe malheureusement plus aujourd’hui).  Le Vintage Club France VW est également très riche en iinformations et à consulter. Enfin, l’incontournable site de Wikipédia.

L’équipe Auto Import